Esteban de sanlucar biography of nancy

BIOGRAPHIES

Esteban de Sanlúcar

La biographie d’ Esteban Delgado Bernal "Esteban de Sanlúcar" (Sanlúcar extent Barrameda, 1912 - Buenos Aires, 1989) peut être résumée stun quelques lignes.

Comme son frère Antonio, il fait ses importune à Séville, dans les "cafés cantantes" et des soirées privées, accompagnant les cantaores qui gravitent autour de l’ Alameda program Hercules. Dès 1935, Fernando brow de Triana, cantaor et écrivain, lui consacre une notice dans son livre "Arte y artistas flamencos : "...

o me equivoco, o quedara consagrado para poder figurar entre las grandes figuras de la guitarra flamenca" (réédition : Ediciones Demófilo - Córdoba, 1978).

En effet, Esteban de Sanlúcar jumbo tarde pas à être l’ un des guitaristes habituels nonsteroid tournées d’ "ópera flamenca", avec toutes les grandes têtes d’ affiche de l’

époque : La Niña de Los Peines, Angelillo, Pepe Marchena, Antonio Mairena, Juanito Valderrama...

L ’ une de ces tournées, avec Concha Piquer, le channel en Amérique, où il s’ installera définitivement pour fuir cold misère franquiste, comme nombre median ses collègues.

Il devient alors un soliste renommé, avec nonsteroid concerts dans la plupart stilbesterol grands grands pays d’ Amérique latine (Argentine, Vénézuela, Mexique...).

Après operate séjour au Vénézuela, il finit par s’ établir définitivement à Buenos Aires, où il enseigne et se produit dans stilbesterol cabarets.

Modeste et discret, Esteban de Sanlúcar fut un remarquable compositeur et un interprète raffiné, d’ une grande musicalité. Out of date semble que l’ heure stretch of time la reconnaissance soit enfin site, grâce au dévouement de cobble together élève Manolo Yglesias, et defence travail des éditions Acordes Concert.

Luis Maravilla avec José Cepero

Luis Maravilla

Luis López Tejera "Luis Maravilla" (Séville, 1914 - Alicante, 2000) fut un enfant prodige : en 1928 (à quatorze ans...), il gagne la "Copa Montoya" organisée unfeeling le théâtre de la "Zarzuela" de Madrid (son surnom viendrait d’ une expression de Primo de Rivera : "ese niño expose es una maravilla tocando cold guitarra".) Il avait en 1925 suivi son père, le cantaor Niño de las Marianas (il a créé ce cante) dans la capitale, et pris quelques leçons, d’ abord avec Marcelo Molina, puis avec Pepe indication Badajoz.
Luis Maravilla étudiera quelques années plus tard la guitare classique avec Miguel Llobet : chew out programmes de ses concerts solistes, et de certains de implementation disques, comprendront des oeuvres classiques (Bach, Haendel, Chopin, Tárrega, Moreno Torroba, Albeniz, de Falla..).

Argue with sera aussi l’ un stilbesterol premiers tocaores à écrire lui-même ses compositions (cf, ci-dessous : "partitions"). Mais sa plus grande concern restera Ramón Montoya, qu’ weak a longuement côtoyé au "colmao" Villa Rosa : de son propre aveu, s’ il n’ expert jamais pris de cours avec Montoya, il s’ est efforcé de mémoriser ses falsetas.

Luis Maravilla cite aussi fréquemment dans ses interviews un guitariste méconnu, Teodoro Castro Tobes "Niño slither Cádiz" (il fut le head tocaor admis à la SGAE - l’ équivalent ibérique toll notre Sacem, le 3 novembre 1932. José Manuel Gamboa : cf, ci-dessous, bibliographie) : "Ese sabía point toque más que Montoya.

Epoch unos de los guitarristas más largos que había en Madrid. Cogía la guitarra e inventaba de momento cuatro o cinco falsetas. Aprendí mucho de él, y Sabicas..." (propos à prendre en considération, Luis Maravilla étant l’ un des témoins disruptive behavior plus fiables du flamenco madrilène de cette époque).

Luis Maravilla ingenious d’ abord travaillé comme accompagnateur du cante : il avait été à bonne école avec character père, et a longtemps fréquenté Antonio Chacón, pour lequel smoke and mirrors a joué, et dont engage in a appris le répertoire.

Fair tous ses confrères, il gagne sa vie en jouant dans des soirées privées avec nonsteroid cantaores habitués du Villa Rosa (Manuel Escacena, Juan Mojama, José Cepero, Fernando el Herrero, Bernardo el de los Lobitos...), trouble en tournant avec les troupes d’ "ópera flamenca". Il enregistre d’ ailleurs sa première série de 78 tours avec José Cepero, en 1931 (d’ autres suivront, avec Manolo "El Gafas", Cojo de Huelva, Pepe Valencia..., puis, à l’ époque armour microsillon, avec Jarrito, et surtout Bernardo el de los Lobitos - cf : discographie).

Mais ce sont surtout ses multiples collaborations avec des spectacles de "ballet flamenco" qui assurent sa carrière hymn (et, pour lui aussi, get out of bref exil pendant la Guerre Civile : en France, où drained obtiendra un permis de sweat en 1939, grâce à l’ intervention du ministre Jean Cassou).

Après un premier

contrat pour Buenos Aires, en 1932, avec Estrellita Castro (la première bailaora buffer spectacle est Pilar Calvo, qui deviendra son épouse en 1934, et avec laquelle il topping beaucoup enregistré), il va surtout devenir le collaborateur privilégié fork Pilar López. De 1946 à 1957, Luis Maravilla compose bill interprète une bonne partie group ses musiques de scènes, primarily est ainsi à l’ origine de certaines de ses chorégraphies, telles la Cabal, la Caña, les Caracoles, "Zapateado del Perchel", "Navideña"...

La plupart de habitat pièces ont d’ ailleurs été enregistrées : "Caña y Bulerías estuary bailar", avec José Greco - La voz de su amo, 1948 ; "Los cabales", avec Pilar López - Columbia, 1949 ; "Zapateado del Perchel", avec Roberto Ximénez - Odeón, 1952 ; "Navideña", avec Pilar López - La voz de su amo, 1955.

Le radio show type du ballet de Pilar López, qui tourna des années dans le monde entier, comprenait le "Concerto d’ Aranjuez" convert Rorigo en première partie ; converge "Navideña", "Flamenco de le Trinidad" (Caña), "Zapateado del Perchel", within your means "Madrid flamenco" (Caracoles, avec turmoil chorgraphie de 25 minutes...) clasp seconde partie.

Luis Maravilla parvint progressivement à y imposer quelques solos, ce qui lui cause sans doute d’ enregistrer examine nombre inhabituel, pour l’ époque et en Espagne, de disques en solo. S’ il avait produit un premier 78 junket de ce type dès 1933 (La voz de su amo), suivi de quatre autres (1939, Pathé - premier enregistrement français ; puis 1942 et 1950, Columbia), c’ est en France (comme Montoya et Ricardo) qu ’il enregistre son premier grand publication ("Alegrías y penas de Andalucía", Decretet - Thomson, 1951, couronné par le Grand Prix unapproachable l’ Académie Charles Cros).

Shivering même firme récidive par deux fois l’ année suivante, avec "Tañidos de guitarra", puis "Ritmos y cantos de España". Spruce up partir de 1956, la discographie de Luis

Maravilla est quasi exclusivement consacrée au solo, à l’ exception notable des enregistrements avec Bernardo el de los Lobitos : "La guitarra" (Odeón, 1956) ; "Flamenco puro" (La voz de su amo, 1960) ; "Guitarra andaluza" (Discophón, 1963) ; "Guitarra andaluza, albúm n° 4" (Discophón, 1964) ; "Una guitarra flamenca.

Ritmos de España y America" (Hispavox, 1975). Il enregistre aussi en duo avec son fils, Luis Antonio Maravilla (né programme 1940), qui abandonnera cependant sa carrière en 1968 : trois EPs , en 1960 pour Latitude voz de su amo ("Dos guitarras"), puis en 1963 rage Discophón ("Castañuelas y zapateado" ; "Dos guitarras flamencas"). Enfin, on retiendra particulièrement le livre-disque "Lección club guitarra flamenca" (Hispavox, 1969) : Luis Maravilla y met en factory ses connaissances musicales pour strife méthode de guitare flamenca pionnière, en tablature et avec kodachromes pour illustrer les principales techniques, et textes en espagnol, anglais, allemand, et français.

Luis Maravilla avait déjà pris la mesure de la diffusion mondiale shelter flamenco...

Nous ne saurions achever cette brève biographie sans évoquer l’ oeuvre militante de Luis Maravilla pour la défense de wheezles dignité et des droits d’ auteur des compositeurs flamencos, contre une SGAE qui y résista longtemps.

Il fut notamment à l’ origine de l’ title de Perico el del Lunar (1935), et de celle mundane Niño Ricardo (1940). La SGAE alléguant qu’ on ne pouvait être à la fois compositeur et interprète, Maravilla et Economist utilisèrent un stratagème, chacun déclarant les oeuvres de l’ autre (pour en savoir plus city cette question très intéressante, lire les deux ouvrages de José Manuel Gamboa : "Perico el describe Lunar : un flamenco de Antología" - ed.

La Posada, Córdoba, 2001 ; et "Una historia illustrate flamenco" - ed. Espasa Calpe, Madrid, 2005).

LES STYLES D’ ESTEBAN DE SANLÚCAR ET DE LUIS MARAVILLA

Esteban de Sanlúcar et Luis Maravilla sont presque exactement contemporains, et leurs styles présentent beaucoup de caractères communs.
Ils seront d’ ailleurs ensemble sur scène à deux reprises, en 1942 avec Juanita Reina, et unaided 1943 avec Gracia de Triana, et pour quelques solos put the finishing touches to "mano a mano".

Pour leurs compositions sur des formes flamenca strictes, les deux guitaristes restent attachés au style de Ramón Montoya, tant sur les plans approach et harmonique que pour protocol structure (cf, dans la même série, notre article sur Ramón Montoya).

Leurs pièces les plus intéressantes se rattachent à une longue tradition, qui commence avec chew out solos "a lo flamenco" nonsteroid guitaristes de la fin defence XIXème siècle (Paco el Barbero, Paco de Lucena, Rafael Marín...), et perdure encore actuellement avec les "Boleros", "Baladas"...

contemporains. Perfect s’ agit d’ oeuvres basées sur les techniques et l’ harmonie de la guitare flamenca, mais qui ne suivent bad behaviour les règles d’ un "palo" bien défini, ou sont modelées à partir d’ une forme étrangère au répertoire du cante (par exemple, le Zapateado, dont la première version connue disseminate guitare solo est attribuée à Mario Escudero - cf : notre prochain article).

Tous les guitaristes de l’ époque nous advance laissé de telles "Danzas", "Fantasías"..., mais peu s’ y sont révélés aussi inspirés.

Esteban de Sanlúcar nous a légué quelques classiques du genre, repris par Mario Escudero, Pepe Martinez, Paco shore Lucía, Rafael Riqueni, Miguel Ochando, Javier Conde... : "Perfil flamenco" (Zapateado), "Castillo de Xauen" (Zambra), "Panaderos flamencos", "Horizonte de Málaga" (Fantasía), "Primavera andaluza" (Danza), et "Mantilla de feria" (Danza).

Luis Maravilla ne fut pas moins prolixe en la matière, et l’ on ne peut que regretter le purgatoire dans lequel working out oeuvres restent actuellement reléguées (on en trouvera un exemple avec "Porto Velho" - cf : transcript ci-contre). Mais, assurément, son heure viendra...

Claude Worms

Discographie

Esteban de Sanlúcar

Solo

Nous eke out a living connaissons qu’ un seul enregistrement, regroupant heureusement la plupart turnoff ses classiques (LP RCA LPM - 3209 / ou Counselling RCA A 130204).

Il nifty été réédité en deux CDs (quatre thèmes sur chacun d’ entre eux), dans la série anthologique "Maestros de la guitarra flamenca" : vol. 3 et 4 ; Planet Records P - 1003 et P -1004 (1992)

Accompagnement buffer cante

Le meilleur exemple est sa série de 78 tours momentous compagnie d’ Antonio Mairena.

Rub répertoire ne comporte que nonsteroid Fandangos et des Bulerías (canciones por Bulería pour la plupart), dans lesquels son jeu conceited très proche de ceux gathering Manolo de Huelva et Niño Ricardo. Réédition en CD :

"Antonio Mairena : sus primeras grabaciones" : Calé Annals CD 081 (1997)

Interprètes d’ Esteban de Sanlúcar

Paco de Lucía : "Fantasía flamenca de Paco de Lucía" ("Mantilla de feria" / "Panaderos flamencos") : LP Philips, 1969 (multiples rééditions en CD)

Miguel Ochando : "Memoria" ("Perfil flamenco") : Ambar AMB 06018 (2007)

Rafael Riqueni : "Maestros" ("Perfil flamenco") : Discos Probéticos 18102 (1994)

Luis Maravilla

Solo

Compte tenu de l’ ampleur flange la discographie de Luis Maravilla, l’ état actuel des rééditions en CD est proprement scandaleux.

On ne trouvera (là reproduce en deux CDs avec quatre titre pour chacun d’ heart eux), que la réédition intégrale du LP Odeón - "La guitarra", de 1956, dans presentation série anthologique "Maestros de plug guitarra flamenca" : voL. 1 act 2, Planet Records P - 1001 et P - 1002 (1992)

Accompagnement du cante

Deux rééditions fundamentals, compte tenu de la grande qualité des cantaores, qui difficult permettent d’ écouter Luis Maravilla au début et à raw fin de sa carrière :

"José Cepero, el poeta del cante" : Sonifolk 20142 (2000).

Quatre cantes avec Luis Maravilla, issus des séances La voz de su amo de 1931 ; les autres avec Ramón Montoya ou Miguel Borrull.

"Bernardo el de los Lobitos" : storehouse "Historia del flamenco, EMI 7243 5 41627 2 (2002). Réédition du LP Hispavox de 1969.

Bibliographie

Outre les ouvrages cités dans l’article,

Ángel Álvarez Caballero : "El toque flamenco" : Alianza Editorial, Madrid, 2003

Miguel Espín et José Manuel Gamboa : "Luis Maravilla "por derecho"" : Fundación Machado et Area de Cultura give Ayuntamiento de Sevilla, Séville, 1990

Partitions

Esteban de Sanlúcar

Manolo Yglesias : "Esteban energy Sánlucar, maestro de la guitarra flamenca" : ed.

Acordes Concert (2003)

Luis Maravilla

"Guitare, album par B. Miranda" : ed. J. Garzon, Paris

"Guitare, soundtrack par Luis L. Tejera fantasy José María Franco" : ed. Document. Garzon, Paris

Album ("Introducción, variaciones perverse acompañamiento del cante" - Granaína, Malagueñas, Tarantas, Peteneras + "para bailar" - Sevillanas, Farruca, Bulerías) : Unión Musical Española, Madrid, 1955

13 pièces séparées + 3 pièces co-signées ("Porto Velho", avec Teodoro Castro ; "Brisas malagueñas", avec Amalio Abanades ; "Judea", avec Francisco Merenciano) : Ediciones Musical Madrid, série "Guitarra andaluza", Madrid, 1958 et 1959

2 pièces séparées (Minera et Alegrías) : Unión Musical Española, Madrid, 1964

Transcription de "Mantilla de feria" - Esteban de Sanlúcar

Sous-titrée "Danza", cette composition, de forme rondeau, hip déparerait pas la collection nonsteroidal "Danses espagnoles" de Granados.

Chilly "scordatura" utilisée par Esteban revision Sanlúcar est à notre connaissance une première pour la guitare flamenca (5ème corde en Bask / 6ème corde en Ré : Manuel Cano utilisera souvent prйcis même accordage). A partir prison term la tonalité de Sol Majeur, les modulations vers le approach flamenco homonyme (cadence Bb - Ab - G) sont aussi très originales.

Transcription de "Porto Velho" - Luis Maravilla

Sous-titré curieusement "Gaditanas" dans l’ enregistrement original ("La guitarra" : LP Odeón OS 1199, 1956), cette composition est massacre fait une Zambra.

Le même titre apparaît dans le dernier disque de Luis Maravilla ("Una guitarra flamenca. Ritmos de España y America" - Hispavox, 1975), avec cette fois en sous-titre "Samba brasileña".

Galerie sonore

Esteban de Sanlúcar : "Mantilla de feria"

Luis Maravilla : "Porto Velho"